Facebook a permis aux discours haineux de se propager avec une rapidité et une virulence sans précédent, en permettant à quelques voix individuelles d’atteindre instantanément une portée disproportionnée.
Bien que les enjeux entourant la censure et la liberté d’expression représentent des sujets complexes, la publication de propos incitant à la violence ou exprimant de la haine envers certaines personnes ne cesse de proliférer.
L’un des exemples les plus frappants est la crise des Rojhingya au Myanmar, où les réseaux sociaux ont joué un «rôle déterminant» (voire le plus important) dans la propagation des discours de haine envers les victimes d’un génocide du 21e siècle, lequel a été qualifié d’«exemple classique de nettoyage ethnique» par un envoyé officiel des Nations Unies.
La construction d’une communauté mondiale s’est également avérée l’un des aspects les plus destructeurs des médias sociaux. Les plateformes commerciales comme Facebook ont tenté de se présenter comme des espaces plus sécuritaires à l’endroit de celles et ceux qui souffraient déjà de violences et de discrimination – mais pour plusieurs, c’est tout le contraire qui les attendait.