Facebook a admis avoir copié les produits de ses compétiteurs, soit pour en faire l’acquisition ou simplement afin de protéger ses propres parts de marché et ainsi assurer la domination de son propre écosystème.
Facebook comprend plusieurs produits différents, lesquels peuvent parfois être individuellement comparés aux services offerts par d’autres entreprises, mais ces dernières ne peuvent en revanche jamais être comparées à Facebook dans son ensemble.
Si l’on examine le marché d’où Facebook tire ses profits, celui de la vente de services de prédiction à haut rendement (sous forme de placements publicitaires ciblés, grâce à l’analyse automatique des données issues de nos comportements en ligne), l’entreprise se place deuxième (22%) derrière le pionnier en la matière, Google (37%), loin devant tous les autres compétiteurs.
Les règles antitrust ont historiquement servi à protéger les consommateurs des hausses de prix par un fournisseur unique. Aujourd’hui, c’est plutôt la possibilité ne pas choisir ces géants (qui à eux seuls contrôlent la majeure partie de la circulation des données sur le web) qui est en jeu.