Qui décide de ce qui est acceptable et de ce qui mérite d’être censuré?
Les politiques de modération de Facebook ont soulevé beaucoup de questions. L’entreprise a montré qu’elle a désormais le pouvoir de censurer des chefs d’État, des journaux très sérieux ou des militants, parfois même à la demande de certains gouvernements.
Le coût humain associé à la modération est d’ailleurs considérable.
La censure de l’information mondiale est désormais l’affaire d’une entreprise privée américaine, qui répond d’abord à ses propres intérêts et à ses investisseurs. C’est elle qui détermine ce que des milliards d’usagers verront en haut de leur fil d’actualité (et peut-être surtout ce qu’ils ne verront pas), et son processus de décision est dépourvu de toute transparence.
Facebook est devenue rien de moins qu’une nouvelle autorité mondiale.