Facebook cherche à devenir l’intermédiaire de tous nos échanges en ligne.
L’entreprise possède 4 des 10 applications les plus téléchargées de la décennie (Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp), totalisant plus de 3,1 milliards d’usagers actifs sur l’ensemble de ses services.
L’acquisition spectaculaire de WhatsApp pour 19 milliards de dollars en 2014 (une entreprise qui affichait pourtant d’importantes pertes nettes) a montré l’appétit abyssal de Facebook pour engloutir le trafic social d’Internet.
Au lieu d’être une source de revenus comme telle, WhatsApp (aujourd’hui 2 milliards d’usagers) constituerait plutôt une autoroute supplémentaire pour acheminer des données béhaviorales vers Facebook. C’est d’ailleurs la fin première de la plupart des services «gratuits» en ligne: collecter davantage de données issues de nos comportements afin de les monétiser en services de prédiction à haut rendement.